INSTITUTION SAINT-DOMINIQUE

INSTITUTION
SAINT-DOMINIQUE

Projet pédagogique

Dans les divers établissements
des Dominicaines du Saint-Esprit

L’Institut des Dominicaines du Saint-Esprit a été agrégé à l’Ordre de saint Dominique en 1943, à la demande de l’Abbé V.A. Berto, prêtre du diocèse de Vannes (1900 – 1968). Actuellement cinq établissements en France sont dirigés par les Dominicaines du Saint-Esprit dans les diocèses de Vannes, Nanterre, Nantes, Fréjus-Toulon et Saint-Dié, avec le soutien bienveillant des évêques du lieu.

Ces établissements sont libres de tout contrat avec l’État, à l’exception des classes élémentaires de l’Institution Saint-Pie X à Saint-Cloud, actuellement sous contrat simple. Ouverts à tous ceux qui acceptent ce projet pédagogique, ils reconnaissent comme références  fondamentales l’Évangile et les principes éducatifs que préconise l’Église catholique.

Leur finalité est de former les intelligences, tremper les caractères et fortifier les cœurs en étroite collaboration avec les parents, premiers éducateurs de leurs enfants, selon le charisme propre de leur fondateur saint Dominique, qui se définit comme une quête du vrai en un climat de liberté et d’amitié.

Éducation des âmes

« L’éducation chrétienne consiste essentiellement à faire grandir les élèves chaque jour et en toutes choses, par la force de leur baptême, dans le Christ, leur tête, à la gloire de la Très Sainte Trinité. […] La doctrine chrétienne est tenue pour la partie absolument principale de l’éducation, qui pénètre et transcende toutes les autres et l’on doit veiller avec le plus grand soin à ce que les élèves n’aient rien tant à cœur que d’apprendre le Christ » (Abbé Berto).

Un programme de catéchisme est établi de façon appropriée à chaque niveau de classe afin de donner par un enseignement doctrinal régulier une connaissance claire et raisonnée de la foi. Cet enseignement tend à édifier la charité théologale et à faire grandir admiration, docilité, fierté, et adhésion du cœur à l’égard de l’Église. L’assistance à ces cours est obligatoire.

Un contact direct avec l’Évangile, une formation à la vie de prière – liturgique et personnelle – , et la proposition d’une vie sacramentelle permettent l’approfondissement de la vie intérieure. Tous les élèves prennent part aux cérémonies religieuses organisées par l’école.

J’aime l’école parce qu’elle nous éduque au vrai, au bien et au beau.
Les trois vont ensemble. L’éducation ne peut pas être neutre.
Ou elle est positive, ou elle est négative ; ou elle enrichit, ou elle appauvrit ;
ou elle fait grandir la personne, ou elle l’affaiblit,
et peut même aller jusqu’à la corrompre.

J’aime l’école parce qu’elle nous éduque au vrai, au bien et au beau. Les trois vont ensemble. L’éducation ne peut pas être neutre. Ou elle est positive, ou elle est négative ; ou elle enrichit, ou elle appauvrit ; ou elle fait grandir la personne, ou elle l’affaiblit, et peut même aller jusqu’à la corrompre.

Formation des intelligences

Confiants dans la capacité de l’élève à saisir la vérité des choses, les professeurs s’appliquent à lui donner une solide armature intellectuelle, un esprit objectif, et cherchent à l’enrichir de tout ce qu’il peut apprendre et retenir. Rien n’est négligé pour former et développer son intelligence et son jugement.

Face aux idées nouvelles et au flot incessant d’informations, l’élève s’exerce à penser par lui-même, à acquérir un esprit critique face au flux d’informations. Il développe une saine curiosité et n’hésite pas à confronter sa pensée à celle des autres, sans crainte des idées nouvelles. Il élargit ainsi ses centres d’intérêt à partir des vérités déjà assimilées.

Un suivi attentif aide l’élève à organiser son travail et à acquérir des méthodes. Le but recherché est qu’il travaille avec ardeur et intérêt pour goûter ce qu’est la joie de connaître.

Les études littéraires et philosophiques sont favorisées pour apprendre à l’élève à penser juste, à mettre de l’ordre dans ses idées, à discerner les nuances, à rédiger avec aisance, à poser les bonnes questions et à cerner les problèmes.

Il s’agit de préparer les élèves à la poursuite d’études  supérieures et à la vie professionnelle. L’objectif est de développer la capacité des élèves à transposer ce qui a été appris à l’école dans des situations variées. Des « forums des métiers » et des intervenants témoignant de leurs parcours professionnels sensibilisent les élèves au monde du travail.

Apprentissage à l’exercice
de la liberté et de la responsabilité

L’organisation interne de l’établissement suscite une familiarité avec les personnes et les choses, l’aisance dans les rapports, l’esprit d’initiative, le sens de la responsabilité et le souci du bien commun.

Dans un climat de confiance, d’entrain et d’affection, l’élève apprend à choisir ce qui est bon, vrai et beau pour acquérir progressivement une plus grande liberté, s’initier à la joie profonde de la vie, et ainsi il se prépare à sa responsabilité d’adulte.

Cet apprentissage de la liberté s’accompagne de la formation de la volonté, du caractère et du cœur. Une autorité bienveillante et ferme assure l’ordre et la paix, tout en laissant une large part à la spontanéité des tempéraments.

Le désir de développer les dons propres à chaque élève se réalise aussi par la mise en place d’activités diverses : arts plastiques, théâtre, chorale et schola grégorienne, concours d’éloquence… Cette initiation à la beauté est un complément nécessaire à l’introduction à la vérité.

L’opportunité de mettre les richesses ainsi développées au service des autres est offerte à travers diverses rencontres, dans les maisons de retraite par exemple, pour apporter aux personnes âgées ou handicapées le soutien d’une jeunesse vivante et gaie, ou à travers des jumelages de classes et des services humanitaires.

L’école favorise enfin les occasions d’initiatives culturelles ou sociales qui sensibilisent les élèves aux problèmes civiques.

J’aime l’école parce qu’elle est synonyme d’ouverture à la réalité.
Aller à l’école signifie ouvrir son esprit et son cœur à la réalité,
dans toute la richesse de ses différents aspects, de ses dimensions.
Celui qui a appris à apprendre – c’est cela le secret, apprendre à apprendre ! –
cela lui reste pour toujours, il reste une personne ouverte à la réalité.

J’aime l’école parce qu’elle est synonyme d’ouverture à la réalité. Aller à l’école signifie ouvrir son esprit et son cœur à la réalité, dans toute la richesse de ses différents aspects, de ses dimensions. Celui qui a appris à apprendre – c’est cela le secret, apprendre à apprendre ! – cela lui reste pour toujours, il reste une personne ouverte à la réalité.

La communauté éducative

Les Dominicaines du Saint-Esprit dirigent chacune de leurs maisons en s’efforçant de promouvoir le caractère dominicain de l’éducation et l’unité d’esprit qui doit régner au sein de la communauté éducative.

Le corps professoral, les parents et les élèves, doivent accepter le caractère propre de l’établissement et collaborer à sa réalisation.

En cas de faute grave, un élève peut être sanctionné jusqu’à l’exclusion si son attitude est en désaccord avec le projet éducatif, nuit au bien commun ou l’empêche de tirer profit de ce qu’il reçoit dans l’établissement.

Les professeurs et les surveillants en lien avec la Communauté des Dominicaines du Saint-Esprit assurent avec compétence la formation intellectuelle, humaine et chrétienne des élèves.

L’éducation dispensée au sein de l’établissement ne sera efficace que s’il existe une harmonie réelle entre les parents et les éducateurs.

Chaque membre de la communauté éducative doit tendre, malgré ses imperfections et ses limites, à se conformer de son mieux aux exigences contenues dans ce projet qui reste un idéal visant à la formation intégrale de la personne.